Les verts prônent l’honnêteté et l’intégrité

TORONTO – Honnêteté. Intégrité.

FRANÇOIS PIERRE DUFAULT
fpdufault@tfo.org | @fpdufault

C’est ainsi que Mike Schreiner résume le programme électoral du Parti vert de l’Ontario, qu’il mènera au front pour une deuxième fois lors du scrutin du 12 juin.

« L’engagement que prennent les candidats du Parti vert est d’être honnêtes et de travailler avec intégrité. Et nous allons mettre de bonnes politiques publiques à l’avant-plan », a déclaré M. Schreiner lors du lancement de sa campagne à Queen’s Park, le mercredi 7 mai.

Le chef vert a dit vouloir mettre fin « aux jeux politiques » qui, selon lui, freinent les travaux des parlementaires.

M. Schreiner a dit croire à ses chances de l’emporter dans la circonscription de Guelph, où il affrontera la libérale Liz Sandals, ministre sortante de l’Éducation, notamment. C’est la troisième fois qu’il brigue les suffrages. Il a récolté une quatrième place avec près de 9% des voix dans Simcoe-Grey, lors des élections de 2011.

« Guelph est la communauté la plus verte dans la province », a opiné M. Schreiner, qui a démarré à cet endroit une entreprise sans but lucratif qui fait la promotion de l’alimentation locale.

Le Parti vert de l’Ontario a l’intention de se concentrer sur deux circonscriptions – dont celle du chef – dans l’espoir d’y faire élire un premier député à Queen’s Park. Cette approche a fonctionné pour faire élire Elizabeth May à Ottawa, en 2011, mais a aussi valu à la chef verte fédérale son lot de critiques au sein même de son parti.

« Nos candidats sont derrière nous. Ils appuient notre stratégie », a fait savoir le chef vert ontarien.

Emplois et éducation

La formation de Mike Schreiner a promis, par ailleurs, de s’atteler à la création d’emplois.

« Nous sommes le seul parti qui propose de réduire les impôts pour les petites entreprises », a fait valoir M. Schreiner. « Les libéraux et les progressistes-conservateurs n’ont d’yeux que pour des rabais d’impôts pour les grandes entreprises. Nous voyons que ça ne fonctionne pas. Si ça fonctionnait, l’Ontario serait déjà un chef de file au chapitre de l’emploi ».

Les verts ont aussi dit souhaiter la fusion des conseils scolaires catholiques et publics de l’Ontario. Ils estiment qu’une telle mesure ferait épargner jusqu’à 1,5 milliard $ à la province.

« Nous sommes le seul parti qui a le courage de dire qu’il est temps de mettre fin à la ségrégation (religieuse) dans nos écoles. Il est temps de régler cet enjeu de droits humains », a exhorté M. Schreiner.