Entrée dans la campagne de Watson… avec Gatineau

Le maire d'Ottawa, Jim Watson, et son homologue de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin.

GATINEAU – À deux mois jour pour jour des élections fédérales, Jim Watson a formulé ses premières exigences, mercredi 19 août. Pour l’occasion, le maire d’Ottawa était accompagné de son homologue de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin.

SÉBASTIEN PIERROZ
spierroz@tfo.org | @SebPierroz

Une « stratégie » d’union constituant dès lors en période électorale une première pour les deux représentants des « villes jumelles ». Le décor était manifestement soigné, puisque c’est le Parlement même d’Ottawa depuis le Musée canadien de l’histoire qui servait de toile de fond à l’annonce.

« Le territoire de Gatineau et ses grosses entreprises sont une chance pour Ottawa, et les événements touristiques d’Ottawa sont une opportunité pour Gatineau », a fait valoir entre autres le maire d’Ottawa.

Sans surprise, MM. Pedneaud-Jobin et Watson se sont alignés sur les recommandations de la Fédération canadienne des municipalités (FCM). À savoir le logement social, du transport en commun et des infrastructures.

Les deux maires s’engagent par ailleurs à informer les candidats des priorités locales, ou encore à envoyer aux chefs des partis fédéraux et aux candidats de la région un sondage sur les enjeux principaux.

Les deux villes tiendront aussi un débat sur les enjeux locaux, où les partis seront invités à désigner un candidat pour chaque discussion.

 

CCN

Si les relations entre les villes d’Ottawa et Gatineau se sont réchauffées au cours des derniers mois, c’est en partie en raison de l’arrivée de M. Pedneaud-Jobin à la tête de la quatrième ville du Québec en 2013, mais aussi des désaccords entre les deux municipalités et la Commission de la capitale nationale (CCN).

Et Jim Watson n’a pas manqué d’écorcher l’organisme fédéral : « Il y a deux exemples concrets de mauvaise gestion que je retiens : l’édification du Monument aux victimes du communisme et celui sur le tracée du train léger. Dans les deux cas, il n’y a pas eu vraiment de consultation avec nous (les municipalités). »

Les deux maires réclament toujours de concert qu’au moins un élu local de chaque ville siège au conseil d’administration de la CCN.