Plaidoyer pour un « réel pouvoir décisionnel » au postsecondaire

Un rapport de synthèse des consultations des États généraux sur le postsecondiare en français s’étend longuement sur le concept de gestion universitaire «par et pour» les francophones.

TORONTO – Plus de programmes. Et une gouvernance. Voilà ce que réclame l’Ontario français à la veille d’une dernière consultation sur l’avenir du postsecondaire dans la langue de la minorité.

FRANÇOIS PIERRE DUFAULT
fpdufault@tfo.org @fpdufault

« Il est possible de déceler une trame commune qui unie (sic) les communautés francophones des diverses régions de l’Ontario : le besoin d’augmenter la disponibilité des programmes en français dans toutes les régions de la province, l’importance de mettre sur place une gouvernance par et pour les francophones au niveau universitaire », lit-on dans un rapport de synthèse des États généraux sur le postsecondaire de l’Ontario français.

Quelque 800 participants, étudiants et autres, ont pu s’exprimer dans le cadre d’une consultations régionales et jeunesse sur l’initiative notamment du Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO), à l’automne 2013.

Sommet provincial

Un dernier sommet d’envergure provinciale doit avoir lieu à Toronto, du 3 au 5 octobre.

« Ce rapport constitue une base importante pour poursuivre nos réflexions lors du sommet provincial des États généraux », a expliqué Geneviève Latour, coprésidente du RÉFO, le vendredi 26 septembre. « Le rapport démontre qu’il existe, au-delà des réalités particulières de chaque région de la province, un fort accord au sein de la population sur les priorités qui doivent guider notre système postsecondaire de langue française pour la prochaine décennie ».

Le document d’une quinzaine de pages s’étend longuement sur le concept de gestion universitaire « par et pour » les francophones qui, selon bon nombre de participants sondés, accorderait un « réel pouvoir décisionnel » et donnerait lieu à « une prise en charge du groupe minoritaire et (…) son épanouissement ».