Les membres de la FESFO avec le drapeau franco-ontarien.

OTTAWA – La Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) prépare son avenir. Son document Vision 2025 : état des faits et aspirations cible les dix prochaines années.

SÉBASTIEN PIERROZ
spierroz@tfo.org | @SebPierroz

L’organisme porte-parole des élèves du secondaire de l’Ontario français devrait rendre public dans les prochains jours l’ébauche de son Plan stratégique. Le tout en marge du grand Rassemblement annuel de l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO), à Toronto.

Sans surprise, la bonification de l’offre de programmes en français au postsecondaire demeure au cœur des priorités. Si la FESFO parle dans son communiqué de « contrôle des institutions existantes par la communauté », son président Jérémie Spadafora affirme à #ONfr qu’il s’agit avant tout de « gérer les programmes existants » par la création d’une université franco-ontarienne.

La FESFO est d’ailleurs l’un des trois demandeurs principaux pour la mise en place d’une telle institution, et ce avec le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) et l’AFO.

Les jeunes ont d’ailleurs reçu un coup de pouce des aînés, jeudi, puisque la Fédération des aînés et des retraités francophones de l’Ontario (FARFO) s’est déclarée « fière de souligner son appui » pour la création d’une université de langue française à Toronto.

Autre objectif pour la FESFO : l’amélioration des services de santé en français pour les jeunes. « L’aspect santé mentale est très important, notamment la prévention aux suicides. C’est difficile, surtout dans les régions du sud de l’Ontario, d’avoir des personnes sur place parlant français, et ainsi d’appuyer les jeunes sur la santé mentale », note M. Spadaforda.

Enfin, la FESFO espère « une meilleure reconnaissance de la communauté franco-ontarienne ». Les jeunes du secondaire désireraient avant tout le bilinguisme officiel à la Ville d’Ottawa ou encore, au niveau provincial. « Il serait intéressant d’augmenter l’offre de cinéma, de théâtre et de musique en français », ajoute M. Spadaforda.

Les priorités de l’organisme ont pu être établies par un sondage donné aux 23 élus de son conseil de représentation.

« Nous voulons nous assurer que la voix des jeunes soit entendue dans les différentes consultations pour notre Plan stratégique. »